Rencontre avec l'Amicale du Sabot
Un dimanche aprem consacré au sabotage littéraire en compagnie des éditions du Sabot, une petite bande d'expert.es en la matière. Au programme : des lectures intimistes, une discussion collective, des boissons chaudes et du goûter.
Ouverture des portes : 16h30
Début des lectures : 17h
https://le-sabot.fr/
Seront présent.es :
Paul Gourdon ~ L'Endormi
Recueil écrit avec 11 826 mots et dont le lexique piégé se réduit à 2846 mots différents, parmi lesquels Rien enregistre, hélas, plus de 97 occurrences – 98 exactement.
L’Endormi évoque l’éveil d’un « poète de son temps » qui s’élance à rebours des figures du voyant et du maudit.
Faire encore de la poésie (et utiliser ce mot) sans le recours à la posture de l’avant-garde ; en affrontant de manière désinvolte le syndrome de la page noire (tout a été déjà écrit) ; en utilisant la prison du vers libre ; en commettant beaucoup d’anachronismes ; sans penser que ça peut changer la vie ; sans penser que ça ne change absolument rien ; pour chercher
encore
ne serait-ce qu’un·e interlocuteur·rice.
Esther ~ Aller au fond, l'été
Aller au fond, l’été a quelque chose de la nouvelle, du poème narratif, et du thriller. La langueur transpire une violence sourde, étrange et caniculaire. Les tableaux qui se succèdent au bord de la piscine déroulent le film des derniers jours du narrateur avec Lola jusqu'à leur issue fatale.
Natol Bisq ~ Plein soleil
Lancée sur les traces d'un auteur à succès avec qui elle a des comptes à régler, Léa croise la route du Lacis, une nébuleuse cybercriminelle. Pendant ce temps, la rumeur chuchote à travers l’Europe le nom d’une mouvance nouvelle, née à Istanbul, qui depuis le tréfonds de la nuit s’apprête à inonder le jour.
Simon Arbez ~ Vomir
VOMIR est une overdose.
VOMIR se cogne à la drogue.
VOMIR est allongé dans un lit d’hôpital.
On y rencontre des soignants
qui réaniment, des organes qui
dysfonctionnent et un sexe mutilé.
On y trouve une vie branchée
à des machines, des réflexions
sur la dépendance et des
considérations sur le genre.
On y croise un chat ambigu,
de l’amour, des vikings, de l’électro
minimaliste transhumanisée
et un vampire en forme de juke-box.
VOMIR est une tentative pour survivre.
Ce récit est le témoignage d’un jeune homme ayant survécu à une prise mortelle de drogues. Sous forme de journal intime, il nous plonge dans les semaines qui suivent cet évènement. La rencontre entre l’autodestruction et les espaces du soin devient le cadre propice à des réflexions poétiques et politiques.
Amélie Durand ~ Grammaire pour cesser d'exister
Inspiré par "La Grammaire méthodique du français" (PUF), ce texte est composé de 19 chapitres évoquant des principes grammaticaux (l'accord dans le groupe nominal, l'absence de déterminant, formes actives et passives), suivant les réflexions d'une jeune femme désirant s'absenter de sa propre vie. L'écriture y est fortement poétique tout en suivant une trame narrative à la fois fixe et flottante : ses réflexions au cœur de la ville, l'étrange couple formé avec son compagnon/colocataire et toustes les anciens colocataires fréquenté·e·s (sa famille, ses ancien·ne·s camarades de classe ... ).
À travers ce récit poétique, Amélie Durand raconte comment on peut vouloir disparaître. Sa grammaire intime réinvente un langage emmêlé de situations burlesques dans lesquelles elle échoue, à répétition. C'est l'occasion d'une réflexion sur la condition féminine qui consiste, dans bien des situations, à s'excuser, à laisser la place, à s'effacer le plus possible.
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Début des lectures : 17h
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Seront présent.es :
Paul Gourdon ~ L'Endormi
Recueil écrit avec 11 826 mots et dont le lexique piégé se réduit à 2846 mots différents, parmi lesquels Rien enregistre, hélas, plus de 97 occurrences – 98 exactement.
L’Endormi évoque l’éveil d’un « poète de son temps » qui s’élance à rebours des figures du voyant et du maudit.
Faire encore de la poésie (et utiliser ce mot) sans le recours à la posture de l’avant-garde ; en affrontant de manière désinvolte le syndrome de la page noire (tout a été déjà écrit) ; en utilisant la prison du vers libre ; en commettant beaucoup d’anachronismes ; sans penser que ça peut changer la vie ; sans penser que ça ne change absolument rien ; pour chercher
encore
ne serait-ce qu’un·e interlocuteur·rice.
Esther ~ Aller au fond, l'été
Aller au fond, l’été a quelque chose de la nouvelle, du poème narratif, et du thriller. La langueur transpire une violence sourde, étrange et caniculaire. Les tableaux qui se succèdent au bord de la piscine déroulent le film des derniers jours du narrateur avec Lola jusqu'à leur issue fatale.
Natol Bisq ~ Plein soleil
Lancée sur les traces d'un auteur à succès avec qui elle a des comptes à régler, Léa croise la route du Lacis, une nébuleuse cybercriminelle. Pendant ce temps, la rumeur chuchote à travers l’Europe le nom d’une mouvance nouvelle, née à Istanbul, qui depuis le tréfonds de la nuit s’apprête à inonder le jour.
Simon Arbez ~ Vomir
VOMIR est une overdose.
VOMIR se cogne à la drogue.
VOMIR est allongé dans un lit d’hôpital.
On y rencontre des soignants
qui réaniment, des organes qui
dysfonctionnent et un sexe mutilé.
On y trouve une vie branchée
à des machines, des réflexions
sur la dépendance et des
considérations sur le genre.
On y croise un chat ambigu,
de l’amour, des vikings, de l’électro
minimaliste transhumanisée
et un vampire en forme de juke-box.
VOMIR est une tentative pour survivre.
Ce récit est le témoignage d’un jeune homme ayant survécu à une prise mortelle de drogues. Sous forme de journal intime, il nous plonge dans les semaines qui suivent cet évènement. La rencontre entre l’autodestruction et les espaces du soin devient le cadre propice à des réflexions poétiques et politiques.
Amélie Durand ~ Grammaire pour cesser d'exister
Inspiré par "La Grammaire méthodique du français" (PUF), ce texte est composé de 19 chapitres évoquant des principes grammaticaux (l'accord dans le groupe nominal, l'absence de déterminant, formes actives et passives), suivant les réflexions d'une jeune femme désirant s'absenter de sa propre vie. L'écriture y est fortement poétique tout en suivant une trame narrative à la fois fixe et flottante : ses réflexions au cœur de la ville, l'étrange couple formé avec son compagnon/colocataire et toustes les anciens colocataires fréquenté·e·s (sa famille, ses ancien·ne·s camarades de classe ... ).
À travers ce récit poétique, Amélie Durand raconte comment on peut vouloir disparaître. Sa grammaire intime réinvente un langage emmêlé de situations burlesques dans lesquelles elle échoue, à répétition. C'est l'occasion d'une réflexion sur la condition féminine qui consiste, dans bien des situations, à s'excuser, à laisser la place, à s'effacer le plus possible.